L’église Saint-Jacques Le Majeur
Le village possède son église paroissiale, desservie par les cisteriens de Saint-Apollinaire et dont dépendent les chapelles de Buschwiller et d’Attenschwiller.
La première église est citée en 1238, lorsque les comtes de Ferrette, collateurs, cèdent leur droit au prieuré Saint-Apollinaire. Le clocher est reconstruit en 1628.
Le vocable de Saint-Jacques le Majeur est attesté depuis 1334.
En 1851 il est décidé de construire en lieu et place, de l’ancienne église presque en ruine, une nouvelle église permettant d’accueillir un plus grand nombre de fidèles. L’architecte Nicolas Tournier-Riesler de Mulhouse est chargé d’exécuter le projet. La construction de l’édifice, de style néogothique à nef à vaisseau unique, aura lieu en 1868 et 1869. Le clocher de plan carré à quatre niveaux, quant à lui, ne sera achevé qu’en 1873.
Statue de Saint-Apollinaire, début du XVIe siècle, bois polychrome
La statue de l’évêque de Ravenne provient du maître-autel de la chapelle du prieuré Saint Apollinaire. Le saint est assis sur un siège « Dagobert » bénissant de la main droite et tenant la crosse, élément récent, de la main gauche. Il est vêtu des habits épiscopaux et est coiffé de la mitre, sur laquelle est sculptée l’Annonciation. La chape présente des plis très lourds, avec les douze apôtres en relief sur la bordure.
Statue de Saint-Sébastien, début du XVIe siècle, bois polychrome
La statue provient du prieuré Saint-Apollinaire, fondé à proximité, vers 1140, et dont l’église subsiste jusqu’en 1847. Le saint est debout, attaché par le pied gauche, et le bras droit attaché à un arbre aux branches coupées.
L’Eglise a été entièrement rénovée en 2020 grâce à la participation de la Fondation du Patrimoine ainsi que celle des généreux administrés du village.
Chaire, vers le début du XVIIIe siècle, bois
D’après Paul Stintzi, cette chaire provient du prieuré Saint-Apollinaire. Le bois est décapé de ses peintures lors de son remploi dans l’église de 1869. De cette époque date un nouvel abat-voix, réalisé par Weyk de Colmar, dont ne subsiste qu’un relief représentant une colombe sur Gloire.